mardi 23 août 2011

Beach Soccer: les Tiki Toa en match exhibition à Paris


Le dernier week-end de Paris Plages, évènement populaire majeur de la capitale, a pris en cette année des Outre-mer, un accent polynésien. A l’initiative de la Délégation de la Polynésie française à Paris, l’équipe de Beach Soccer de Tahiti Nui qui participera du 1 au 11 septembre à Ravenne (Italie) à la Coupe du Monde 2011 de la discipline, a en effet disputé samedi, un match exhibition sur le parvis de l’Hôtel de Ville, devant un public parisien conquis.
Une rencontre spectaculaire remportée 5 à 2 par les Tiki Toa (ndlr : les guerriers en polynésien), contre l’US Créteil Lusitanos, l’un des plus grands clubs franciliens, où ont évolué des joueurs aussi talentueux que Stéphane Sessegnon (ex PSG) ou l’international français, Blaise Matuidi, indique la Délégation de la Polynésie française à Paris.
« Ce fut une bonne expérience pour nous et je suis satisfait par la prestation des joueurs qui ont su élever leur niveau, dans des conditions inhabituelles, le sable n’étant pas le même que celui sur lequel nous avons l’habitude d’évoluer à Tahiti» a estimé l’entraîneur et attaquant de la sélection polynésienne, Teva Zaveroni à l’issue du match.
« C’était un grand plaisir de jouer en plein centre de Paris. Ce n’est pas donné à tout le monde ! » s’est pour sa part réjoui le capitaine des Tiki Toa, Naea Bennett. Avant le match, les joueurs polynésiens étaient allés à la rencontre des 80 enfants qui avaient participé dans l’après-midi, aux tournois animés par les éducateurs de la ville de Paris.
Opération séduction réussie
Une opération séduction réussie, au vu des regards admiratifs des jeunes footballeurs en herbe, alors que chacun d’entre eux recevaient des maillots et des montres aux couleurs des Tiki Toa.
« Cette manifestation organisée dans le cadre du Festival Hotu Ma’ohi, et qui a mis un point d’orgue à Paris Plages, a permis de valoriser notre talentueuse équipe, et à travers elle la Polynésie, mais aussi de promouvoir la Coupe du Monde de Beach Soccer, Tahiti 2013 » a souligné la Déléguée de la Polynésie française, Maeva Salmon.
« Voir le sport polynésien mis ainsi en lumière dans un lieu aussi prestigieux que le Parvis de l’Hôtel de Ville est très satisfaisant » s’est pour sa part réjoui la directrice adjointe de l’Institut de la Jeunesse et des Sports de la Polynésie française (IJSPF), dépêchée par son ministre de tutelle, Tauhiti Nena pour le représenter. L’IJSPF était partenaire sur cette opération avec la Fédération tahitienne de Football.
(…)
(TahitiPresse du 22 aout 2011)



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dimanche 7 août 2011

Les révoltés du Bounty

Le 5 avril 1789, après cinq mois passés à Tahiti, la Bounty met à la voile avec son chargement de fruits de l'arbre à pain. Le 28 avril, à quelques 1 300 miles à l'ouest de Tahiti, la mutinerie éclate. Selon tous les rapports existants, Fletcher Christian et plusieurs de ceux qui le soutiennent pénètrent dans la cabine de Bligh - dont il ne verrouillait jamais la porte - le réveillent et le poussent, vêtu seulement de sa chemise de nuit, sur le pont, où il est gardé par Fletcher Christian armé d'une baïonnette. En dépit des fortes paroles et des menaces échangées de part et d'autre, le navire est capturé sans effusion de sang, et apparemment sans résistance de la part des membres de l'équipage restés loyaux, à l'exception de Bligh lui-même. Des 42 hommes présents à bord outre Bligh et Christian, 18 se joignent à la mutinerie, deux restent passifs, et 22 restent loyaux à Bligh.
Les mutins ordonnent à Bligh, à deux aspirants, au maître d'équipage, à l'assistant du chirurgien (Thomas Ledward) et au commis aux écritures de descendre dans la chaloupe de la Bounty. Plusieurs autres se joignent volontairement à Bligh plutôt que de demeurer à bord, car ils savent que ceux qui restent à bord seront considérés comme mutins de jure selon les Articles of War, le règlement en temps de guerre de laRoyal Navy.

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Tarte à la banane


Ingrédients : 350g. de farine, 200 g de beurre- 2 œufs entiers – 1 jaune d’œuf- 1 pincée de sel – un peu d’eau
Pour la compote de bananes : ½ kilo de bananes – 150 g de sucre
Temps de cuisson : 30 minutes environ
Préparation 
Préparer la  pâte  brisée avec la farine, le beurre, les œufs entiers, le sel et l’eau. Laisser reposer deux heures au  frigo.
Couper les bananes en rondelles , les mettre dans une casserole avec  le sucre et un peu d’eau. Cuire à feu doux 1 heure environ.
Abaisser la moitié de la  pâte brisée et foncer un moule- Garnir  de la compote de bananes , étaler le reste de la  pâte  et le poser en couvercle sur la tarte. Souder les bords en les humectant avec un peu d’eau.
Cuire à four chaud .



mardi 2 août 2011

Histoires de fantômes



Souvenir du passé

Au milieu de la nuit, au moment où tout le monde dort, ou du moins devrait dormir, on entend quelquefois des bruits insolites du coté de l'entrée du musée de Tahiti situé à la pointe des pêcheurs. De lourds claquements métalliques rompent le silence nocturne comme si des chaines s'entrechoquaient. D'après les anciens, ces sons venus de nulle part, proviendraient de prisonniers attachés par de lourdes chaines qui auraient séjournés dans une geôle située à cette pointe des pêcheurs.

La belle mère revancharde

Les rapports avec les belles-mères sont souvent tendus. Mais dans cette famille du quartier de Titioro à Papeete, ils étaient particulièrement houleux. Aussi, lorsque la belle mère marquisienne, une petite femme de caractère, décède de sa belle mort, la fille et le gendre pensaient enfin pouvoir convoler en toute tranquillité. Mais la belle-mère n’avait pas dit son dernier mot et chaque nuit elle venait perturber l’intimité du couple en déplaçant des meubles ou en fermant bruyamment des portes.
La situation était invivable et n’en pouvant plus, le gendre et un ami se glissent de nuit dans le cimetière à coté du temple de Titioro. Ils commencent par ouvrir la sépulture mais n’y arrivent pas. A chaque tentative, la pelle et la barre à mines qu’ils serraient fortement leur glissent des mains. Enfin en insistant, ils réussissent à ouvrir le cercueil et voient une petite femme encore vivante, les yeux bien ouverts qui déclare d’une voix ferme à son gendre Si tu avais été seul, je t’aurais mangé ». Le gendre pris la barre à mine et lui perça le cœur. 
Depuis la maison est calme.




La femme enceinte de Taravao



 A la sortie de Taravao, bien cachée dans les collines se trouve une pierre à accoucher dénommée « vahi titohiraa hapu ».
A cet endroit, on entend de temps en temps une femme qui pleure.
Ce jour là, Hiro qui vient de la ville, entend ces pleurs et se lève d'un bond pour secourir cette femme en détresse. Son copain lui fait signe de se rasseoir, de ne pas bouger et d'attendre. « cool, cool, mon pote ! ». Effectivement quelques minutes plus tard, on n'entend plus les gémissements mais des cris de bébé. « Voilà, c'est fini, elle a accouché ! », tu peux bouger maintenant.
On entend également les gémissements de cette femme enceinte dans la vallée de la Vaihiria et dans plusieurs autres lieux de Tahiti.

Le chien du Tahara'a

Dans la descente du Tahara'a vers Arue, non loin des arbres qui puent (Antidesma bunius), de nombreux accidents ont eu lieu. Ce qui n’est pas vraiment surprenant lorsque l’on voit la vitesse de certains véhicules vétustes qui coupent au plus serré dans les virages en empiétant complètement sur la voie de gauche. Mais certains accidentés ont dit avoir vu un chien géant sortir précipitamment de la rivière et vouloir traverser la route. Pour l’éviter, ils ont donné un grand coup de volant et se sont retrouvés dans le décor.


Les petits hommes du lac Vaihiria



Il y a environ quarante années, une bande de copains originaire des Tuamotu décide d'organiser le dimanche suivant un pique nique au bord du lac bleu de Vaihiria. La montée s'effectue à pieds dans le lit de la rivière, la route n'existant pas encore. L'endroit est magnifique, bordé d'énormes opuhi rouges ou de forêts de bambous. Au bout de trois heures l'unique lac de Tahiti est atteint. Les marcheurs fatigués s'allongent sur l'herbe et s'endorment au bord du lac. Dans un demi-sommeil, l'un des randonneurs sent quelque chose lui chatouiller le pied. Il secoue la jambe pour chasser l'insecte qui vient l'importuner et se rendort paisiblement. Mais quelques temps plus tard, il est réveillé de nouveau par des chatouilles sur sa jambe. Il ouvre péniblement un œil et voit unvarua, un tout petit bonhomme de 15 centimètres tout au plus, avec une tête deux bras et deux jambes. Il cherche à l'attraper, mais celui ci s'enfuit et va s'engouffrer entre deux pierres. Un rêve ? Et bien non !