dimanche 24 juillet 2011

samedi 23 juillet 2011

Concours de chants et danses du Heiva: Tahiti Ora grand vainqueur de l'édition 2011


Un mélange de tension et d’excitation était palpable ce jeudi soir dans les gradins de To’ata, des gradins noirs des acteurs de ce Heiva 2011 finissant. Danseurs, musiciens, chorégraphes, costumiers, tous s’étaient en effet donnés rendez-vous pour l’annonce des résultats du concours et la remise des prix.
Pour ce Heiva 2011, où concouraient 16 groupes de chant en himene et 14 groupes de danses (Hura Ava Tau et Hura Tau confondus), le jury a décerné une trentaine de prix. Comme toujours ces prix récompensaient entre 1 et 3 participants dans des catégories très diverses, à commencer par les catégories phares: meilleur groupe Hura Tau (confirmé) et meilleur groupe de danse Hura Ava Tau (amateur) en danse; et en chant: meilleur Tarava Tahiti et meilleur Tarava Raromatai.
Non moins prisées, des palmes étaient également destinées aux plus beaux costumes, meilleurs orchestres (en patrimoine ou création), meilleur auteur, meilleur ra’atira’a, ou encore, parmi bien d’autres, les meilleurs danseurs et danseuses.
Côté himene, pas de grande surprise puisque ce sont les Tamarii Papara qui s’imposent en Tarava Tahiti. Pas de surprise non plus du côté des groupes de danse amateurs: car si Fare Ihi No Huahine faisait partie des favoris (remportant la deuxième place du concours, comme l’an passé), la grande révélation de ce Heiva 2011 - Hanatika - a su convaincre le public mais aussi et surtout le jury, remportant le 1er prix pour leur première participation au concours.
Moisson de récompenses pour Tahiti Ora
Enfin, c’est l’annonce du grand gagnant de la catégorie danse Hura Tau qui a clôturé cette soirée. Le trio gagnant était probablement sur beaucoup de lèvres: Toakura, Ahutoru Nui, Tahiti Ora. Mais de là à dire dans quel ordre! Le jury a tranché: c’est donc Tahiti Ora qui s'est imposé, là encore pour sa première participation au concours.
Plus qu’une victoire, une moisson même, puisque Tahiti Ora remporte non seulement le prix du meilleur groupe de danse, mais aussi le prix du plus beau costume végétal, meilleur ra’atira’a ti’ati’a, meilleure danseuse, et 2ème prix en orchestre création. Des distinctions amplement méritées pour un groupe qui - de l’avis du jury - ne s’est pas démarqué sur un point en particulier, mais s’est au contraire illustré par sa capacité à respecter un maximum de critères du règlement.
Les grands gagnant de ce Heiva 2011 fouleront les planches de To’ata une dernière fois ce vendredi, pour la soirée des lauréats. Une soirée inédite, dédiée aux seconds de chaque catégorie, est également programmée samedi.

 (Publié le 22 juillet 2011 dans TahitiPresse )




vendredi 22 juillet 2011

Label Qualité


Le projet « De la Polynésie à l’Italie » a obtenu le  Label Qualité du BAN  Italien !  
Le Label Qualité  « c’est une reconnaissance de la qualité d’un projet et de ses productions tant du point de vue pédagogique que technique. Le Label de Qualité a pour fonction de valoriser les démarches de travail coopératif qui ont été menées par les enseignants et leurs élèves au travers d’un projet eTwinning. » (d’après le site français eTwinning)

On remercie beaucoup les partenaires Polynésiens représentés pas M.me Sylvie Yvonnet (LPA Opunohu)  qui a soutenu  la réalisation de ce blog ,l’espace virtuel (twinspace) , le journal du projet (twinblog) et qui a créé le blog « De la Polynésie à l’Italie »  sur notre Pays (v. liens ) .

jeudi 21 juillet 2011

mercredi 20 juillet 2011

Le tour de Moorea



Village de Papetoai

Ancien village de la reine Pomare IV, on y trouve de vieilles demeures en bois style colonial (fare vanira, fare metua), un temple octogonal reconstruit en 1887 à l’emplacement d’un ancien temple octogonal en pierres qui fut le premier des îles de la Société et avait été bâti à l’emplacement du grand marae Taputapuatea dédié au dieu Oro, fils de Taaroa, l’être suprême.
Papeto'ai (rivière droite), s'appelait autrefois Fa'ato'ai (vallée droite), demeure légendaire d'une grande pieuvre, fe'e. Les anciennes limites de Papetoai s'étendaient de Te-ahu-o-te'a'e jusqu'à Afa'a-tetea (source fantôme pâle). La montagne s'appelait Tera'i-maoa, (ciel clair), et cette zone était considérée comme la limite extérieure du poisson légendaire venu de Hava'ii (île de Raiatea), créant les îles de Tahiti et Aimeo. Le site du village de Papetoai bénéficie de la belle vallée de Tevahimaua, dominée par les monts Parata (517 m) et Matotea (714 m). Dans la rivière de Tevahimaua, on peut voir encore des anguilles à oreilles.
Le rôle historique de Papetoai est très important. C'était le lieu de résidence de la famille royale des Pomare, devenu le chef-lieu administratif jusqu'au début du XXe siècle. C'était le premier district de Aimeo à l'occasion des fêtes annuelles données par le roi Pomare II et le lieu de naissance de la fututre reine Pomare IV. Plus tard, deux évènements importants eurent lieu à Papetoai : en 1842, l'acceptation du Protectorat français par la reine Pomare IV et, en 1847, son entrevue décisive avec le gouverneur Bruat dans le temple.
Papetoai fut également, aux temps des premiers missionnaires, le premier lieu de plantations de coton des Européens, alimentant notamment une fabrique de tissages et de cordages, tentative qui ne dura guère.

Village de Afareaitu

A-fare-aitu (de la maison des dieux) s'appelait autrefois Fare-arii (maison royale). Elle constituait la partie supérieure du corps du poisson légendaire, à l'origine de la création de l'île. Ses limites s'étendaient de Matau-varu jusqu'à Manimo (poli), avec la montagne A-ra'au (des bois).
Aux temps des premières missions, Afareaitu fut avec Papetoai, le district le plus peuplé de l'île. La London Missionary Society y installa une imprimerie en 1817 et l'Académie des Mers du Sud pour l'instruction des enfants de missionnaires en 1821. Le jeune roi Pomare III fréquenta cette institution jusqu'à sa mort prématurée en 1827.
Ce gros village, dans un décor fleuri, est situé dans un hémicycle de falaises que dominent le mont Tohivea (1 207 m), le plus haut sommet de l'île, et le mont Mou'aputa.

Village de Atiha


Selon les anciens, le petit district de Oio (balancier de pirogue), marque le bout de la tête du poisson légendaire, tandis que Ati-maha (aujourd'hui Atiha), au sud, forme sa nageoire. Au-delà, l'autre limite du district, dominé par la montagne Hohoi'i-ra'i (revenant du ciel), se trouve à Paroa (long mur).
Atiha était le lieu de résidence du chef Mahine, rival de Metua'aro, que James Cook prit pour le roi de l'île en 1777.
Le village de Atiha, hameau de pêcheurs situé près de la pointe sud de Tuarea, dispose toujours d'une très belle vue sur les montagnes environnantes. Les sommets du Moua roa (880 m) et du mont Tohivea (1 207 m) voisinent avec les monts Ahutao (480 m), Atiati, "encerclé", (742 m) et Putuputura'a (540 m). Le spot de surf dans la passe Avarapa de Atiha est très prisé pour ses belles vagues de la houle du sud.

Village de Haapiti


Haapiti est le nom du vent qui souffle du nord-ouest. Certains des plus beaux paysages de Moorea peuvent être admirés ici. Le Mou'a Roa (880m), le Tohivea (1.207m) Haapiti est séparé de Papetoai-Opunohu par une basse crête sur la barrière montagneuse du centre de l’île, où se trouve un col qui relie les deux parties de l'île. La rade à l'extérieur s'appelle Te-ava-iti (la petite passe) ou Te-ava-motu, qu'on appelle familièrement la passe Avamotu aujourd'hui. Les passes de Avamotu et Matauvau sont toutes les deux aux large de la région appelée Haapiti. Les limites anciennes situaient Ha'apiti entre Rua-rei-to et Oio au sud-ouest. Oio marque le bout de la tête du poisson légendaire qui vint de Raiatea (L'Ile Sacrée de Havai'i) pour se transformer en les îles de Tahiti et de Moorea. La montagne qui domine Haapiti appartenait à la puissante famille des Marama alliée aux Pomare.
La maison à étage côté mer dans le village de Haapiti était avant un hôtel où les gens passaient la nuit quand il fallait trois jours en voiture attelée pour faire le tour de l'île. Tubb's Pub s'appelait avant Bar Tapera. C'est le plus vieux bar de Moorea. 

Village de Maatea


Maatea (fronde blanche). C'est un gros village très groupé aux maisons pimpantes et fleuries avec de belles cocoteraies. Ce village était autrefois connu pour ses plantations de café. Les jardins d'aujourd'hui comportent encore de nombreux arbres fruitiers et de superbes plantes ornementales et florales : manguiers imposants, avocatiers, pamplemoussiers, frangipaniers, crotons, auti, oiseaux de paradis ou héliconia.
 En face du temple, à droite, une piste remonte la vallée de Toto durant 5 km environ. On peut, par ce chemin, accéder à l'ancien cratère au pied du mont Tohivea.
 Selon la légende de la formation de Moorea à partir d'un poisson magique venu de l'île sacrée d'Havai'i, Maatea et Haumi forment la partie haute du corps du poisson. Maatea s'étendait de Paroa (Long Fort) jusqu'à Te-rua-upo-o (Puits de têtes) et la montagne qui domine s'appelait Te-mou'a-iti-o-r'o (la petite montagne de gloire).
De Te-rua-upo-o à Matau-varu (Huit Hameçons) s'étend Haumi au sud-est. La montagne qui domine s'apelait Pu'u-tapairu (Le Pic de la Vierge qui Attend).

Village de Maharepa


Maharepa veut dire "Quatre Côtés". On appelle ainsi ce village à cause de la forme des montagnes escarpées qui encadre cette zone. La montagne qui domine Maharepa s'appelle le mont Te'a-ra'i (Flèche dans le ciel) qui culmine à 770 m.
Au Km 4, commence une route qui va vers la Vallée d'Orao jusqu'au pied des montagnes Fairurani et Tearai. Des chambres funéraires contenant les squelettes d'anciens Tahitiens ont été découvertes dans certaines des grottes du haut des montagnes; d'anciens pétroglyphes y ont également été retrouvés.
Ici se trouve l'entrée de la Baie de Pao Pao - ou Baie de Cook par la passe de Teavaroa (long passage). 
Les limites de Maharepa s'étendaient de Rua-neneva jusqu'à Te'auapua'a. Le port s'appelait Iri-honu (Carapace de tortue) et la rivière s'appelait Pape 'ahi (eau de coquillage). Le marae était celui de Ahu'are (mur de vagues).


Village de Pihaena


D'après Teuira Henry dans "Tahiti aux Temps Anciens", Pihaena voudrait dire "Chambre Expéditive". Ses habitants disent aujourd'hui que le nom vient d'un guerrier tahitien qui visita l'endroit et mangea un peu trop des délicieux eina'a (petits oursins) qu'on trouvait alors dans le lagon à l'embouchure de la rivière. Le guerrier trop gourmand vomit (pihae) son trop plein de eina'a, d'où le nom de "Pihaena".
Le récif de corail s'étend jusqu'à la plage et protège une rade à l'entrée peu profonde où seuls les petits voiliers et les pirogues peuvent pénétrer. Le ponton situé au PK 12,5 servait auparavant de quai de chargement pour les goélettes marchandes qui venaient à Tahiti ramasser le coprah. Ces goélettes apportaient également des marchandises à Moorea comme le font aujourd'hui les gros ferry-boats. Les jours de passage d'une goélette à Moorea, on envoyait un jeune garçon sur le ponton agiter un pareu au bout d'une tige de bambou pour signaler au capitaine de venir ramasser le coprah prêt à être embarqué.
Pendant la guerre de Sécession américaine des années 1860, presque toute la vallée de Pihaena devint une plantation de coton. On utilisa la main d'oeuvre locale, mais la plupart des travailleurs des champs de coton venaient de Canton en Chine et sont les ancêtres des Chinois qui habitent l'île aujourd'hui. La terre de la vallée est de nos jours utilisée principalement pour la culture de l'ananas.

Village de Teavaro


Le nom Teavaro, vient de l'arbuste Avaro (Premna tahitensis) de famille des Verbenacées. L'Avaro est reconnaissable à ses feuilles ovales et, surtout, à ses minuscules fleurs blanches, regroupées à l'extrémité des branches, qui donnent de petites boules vertes.
L' Avaro, jadis, jouait un rôle important dans l'ancienne religion Polynésienne puisqu'il n'était pas moins que l'emblème du Dieu.
 Les anciennes limites de ce district dominé par la montagne Ou-tu-ana (tourne dans la caverne pour se lever), se situaient entre Faramo'o et To'a-ura (rocher rouge) au nord-est. Le nom To'a-ura est devenu To'a-tea lorsque le mot "ura" est devenu tapu, "sacré", après son adoption par la famille royale.
 L'ancien marae de Teavaro du grand chef Marama s'appelait Pae-tou (du côté du tou, cordia subcorta).

Village de Temae


L'ancien village du motu Temae, ancien îlot rattaché à la terre ferme, était connu pour ses fameux danseurs faisant partie de la troupe de la famille royale installée à Papetoai. Dans les années 50, au tout début de l'histoire touristique de Moorea quand l'Hôtel Aimeo et l'hôtel Bali Hai étaient les seuls hôtels sur cette partie de l’ile, leur clients allaient visiter le Village de Temae pour voir les spectacles de danse au lieu de faire venir les danseurs et musiciens dans les hôtels. Ces touristes avaient la chance de grimper sur un truck accompagnés par le son des guitares et des ukulele. On les emmenait à Temae où ils étaient accueillis par tout le village. Assis sur de longs bancs de bois, ils regardaient le spectacle à la lueur des torches "tiki" comme l'avait décrit Herman Melville dans son livre Omoo.

Village de Tiaia


Dans le langage de la Polynésie ancienne, Tiaia signifiait "En contact";
Deux jolies maisons de style colonial, côté montagne, marquent l'entrée du village de Tiaia en venant de Temae. Des tombes se trouvent dans le jardin près de la maison rose, car avant la création de cimetières publics à Moorea, il était coutume d'enterrer les êtres chers juste à côté de la maison familiale de sorte que leurs tombes soient toujours bien entretenues.
Tout le long de Tiaia, de magnifiques paysages marins sont facilement visibles depuis la route.  Plusieurs flamboyants (Poinciana Royal) fleurissent à partir de décembre et pendant plusieurs mois les bords de la route sont décorés par les fleurs écarlates et dorées de ces arbres.
Tiaia forme l'extrémité occidentale de Temae et le marae qui s'y trouve s'appelait également Tiaia. Le Grand Chef s'appelait Ta'aroa-ari'i (Le Roi Ta'aroa)

dimanche 17 juillet 2011

Bobby Holcomb


Bobby Holcomb aurait eu 64 ans aujourd'hui si une longue maladie ne l'avait emporté le vendredi 15 février 1991 à Huahine. L'évocation de son seul prénom reste toujours synonyme d'un style original de la musique et de la peinture polynésiennes des années 80. Bobby était alors le symbole d'un véritable renouveau culturel et depuis ses peintures et ses chansons sont entrées de plein pied dans le patrimoine polynésien.
Né en 1947 a Hawaii, dans l'île de Oahu, d'un père noir originaire de l'Etat américain de Géorgie et d'une Hawaiienne mi-portugaise, Bobby s'intéressera très tôt aux légendes des îles du Pacifique et à l'art sous toutes ses formes. Ses dons pour la musique et la peinture, c'est en parcourant le monde qu'il les perfectionna à travers des rencontres avec d'autres artistes de renom dont Dali pour l'art pictural et Franck Zappa pour la musique.
Bobby arrive à Tahiti en 1976 et décide rapidement de s'installer dans le village de Maeva à Huahine. Là il deviendra vite une célébrité locale, tant par son ouverture d'esprit que pour son intégration forcenée dans la culture tahitienne, dans laquelle il retrouva toute la dignité d'un peuple que Hawaii avait perdue des décennies auparavant. Homme au visage souriant et au regard doux, son style devint désormais invariable : short et savates, chemise pareu, un chapeau niau entouré d'une couronne de fleur vissé sur la tête et un panier niau coincé sur les épaules, il avait adopté l'uniforme du Tahitien de milieu rural et îlien. Seuls ses cheveux tressés style "rasta" le différenciait et lui donnait un air de dieu polynésien sorti tout droit d'une légende, style qui est d'ailleurs depuis et toujours devenu le "must" du jeune Tahitien genre "hombo" qui soigne sa "polynésiennité". 
Son succès musical est basé sur deux fondations : la réussite d'avoir su "mixer" la musique "Reggae" aux mélodies tahitiennes, et le fait d'avoir appris le reo ma'ohi, tel que la langue tahitienne commençait alors à être appelée.
Entre Bobby et la Polynésie commença alors une belle histoire d'amour, celle d'un artiste pour une culture, celle d'un homme pour un peuple. A Huahine ou à Tahiti, il partagea les révoltes d'une population tahitienne qui avait du mal à entrer dans le "monde moderne". Il milita contre les essais nucléaires et lança des campagnes contre la pollution tout en prônant un retour aux racines, utilisant des clips vidéo de ses chansons pour mieux faire passer les messages. Mais c'est surtout sur le plan culturel que son impact sera le plus important, en particulier au niveau des jeunes. A Huahine sa maison était ouverte à tous. Il écouta les Polynésiens qui venaient le voir, ce qui lui permit de perfectionner son reo ma'ohi. Sa générosité naturelle, sa bonne humeur perpétuelle s'inscrivaient tout à fait dans la tradition polynésienne.
Mais l'autre fantastique facette des dons de Bobby était sa peinture, si originale et tellement porteuse d'une immense sensibilité. Le miracle a fait que les tableaux de cet immigré hawaiien fou de Tahiti sont devenus la seule source d'illustration pour les nombreuses et magnifiques légendes tahitiennes.

Voilà trois vidéos pour écouter sa musique et voir de très belles images de la Polynésie.

My Island Home
Porinetia
http://www.youtube.com/watch?v=jbApug3DwD4&feature=player_detailpage

La Perle Noire


Les lagons azur des archipels de Polynésie française abritent depuis des millénaires une merveille animale, connue des polynésiens sous le nom de « Parau » qui signifie littéralement « feuilles de pierre », mère de la plus précieuse et la plus rare des gemmes : la légendaire perle noire, fruit de la mer et privilège de souverain.
Depuis quarante ans, la perle de Tahiti n’est plus un mythe, mais un miracle au quotidien. Les archipels de Polynésie française vivent au rythme des récoltes de perles.
Gemme minérale, d’origine animale, la perle de culture de Tahiti est un produit reconnu sur le marché mondial par la Confédération Internationale de la Bijouterie, de Joaillerie et Orfèvrerie (CIBJO) qui lui a donné ses lettres de noblesse, et le Gemological Institute of America, qui a authentifié ses couleurs naturelles, et la diversité de ses nuances.
Symbole d élégance, de raffinement intemporel, d’exotisme, de sensualité et d’assurance, la perle de Tahiti séduit les célébrités et les icônes de la couture par sa connotation mystique et son chic contemporain.
Les stylistes tels que Jean Paul Gauthier, Karl Lagerfeld, Alexander McQueen et bien d’autres l’ont adoptée, intégrée à leurs collections. Kate Moss, Jerry Hall, Sharon Stone, Liz Taylor, Joan Collins, et toutes les femmes « lumière » les portent.
Savez-vous que la perle noire possède un pouvoir d’attraction intemporelle, associée depuis toujours au désir, à la jeunesse et à une harmonie tant spirituelle que sexuelle ? Ce pouvoir d’attraction est indifférent aux effets de la mode, aux notions : d’actualité, de présent, de passé et d’avenir.
Son pouvoir vient de la mer. – Pure, renouvelée et éternelle -. Sa sereine beauté est rassurante. Son magnétisme souligne ses qualités lunaires : une densité des couleurs associée à une luminosité intérieure tout en profondeur.
La perle de Tahiti présente un spectre chromatique des plus enchanteurs qui va d’un gris très ombré, proche du noir, à un rose luminescent, teinté d’exquises nuances “aile de mouche”, “de pourpre aubergine”, de bleu marine.
Selon la légende moderne, la perle de Tahiti provient du hasard de la nature : un grain de sable entra dans la sensible nacre, l’huître perlière; celle-ci décida de garder cet intrus en son sein et de lui donner une forme arrondie. Bercée par les vagues, elle enfanta une perle, unique et belle, comme on la chantait dans les légendes des Salomons.
La perle de Tahiti est devenue le symbole de l'espoir dans le cœur et l’esprit de l’être humain.


Le pain à coco


Voilà la recette d’un pain que les Polynésiens mangent au petit déjeuner

Pour  six  personnes

500 g de farine
1 cuillerée à café de sel
20 g de levure de boulanger
100 g de sucre en poudre
10 cl de lait  de coco
Préparation
Délayer la levure et une cuillerée à soupe de farine dans un peu d’eau tiède
Dans un large saladier, mélanger la farine et le sel.  Ajouter la levure délayée puis le sucre en poudre et pétrir avec force.
Petit à petit, incorporer l'eau de coco.  Couvrir et laisser reposer 4 heures.
Mettre la pâte dans une terrine beurrée et farinée. Laisser lever 1 heure.
Faire cuire une demi-heure à four moyen.
Démouler et laisser refroidir.

vendredi 15 juillet 2011

14 juillet 2011 : l 'Outre-mer à l'honneur sur les Champs-Elysées


En cette année de l’Outre-mer, le traditionnel défilé du 14 juillet a été l’occasion de rendre un hommage appuyé aux départements et collectivités ultramarins. La Nation a ainsi rappelé que nombre de Français d’Outre-mer ont été parmi les premiers à rallier la France libre, à commencer par le célèbre bataillon du Pacifique, indique la Délégation de la Polynésie française dans un communiqué.
Après les honneurs rendus au chef de l’Etat, l’animation musicale d’ouverture du défilé a évoqué en quatre tableaux l’apport des territoires et collectivités d’Outre-mer aux traditions militaires françaises.
Le quatrième de ces tableaux a notamment permis au XV du Pacifique, équipe militaire de rugby réunissant des originaires de Polynésie, Nouvelle-Calédonie et de Wallis et Futuna, d’effectuer un spectaculaire haka devant la tribune officielle où se trouvait Nicolas Sarkozy, visiblement impressionné. Une superbe démonstration chaudement applaudie par le très nombreux public venu se presser le long des Champs Elysées.
Le SMA distingué
Après un premier défilé aérien emmené par neuf Alpha Jet de la patrouille de France, deux troupes ont été mises à l’honneur en prenant la tête du défilé des troupes à pied.
D’une part le Service Militaire Adapté avec 280 militaires appartenant aux sept corps de troupe Outre-mer dont celui de la Polynésie emmené par son chef le lieutenant-colonel Didier Rossi.
Pour mémoire, le SMA est un organisme de resocialisation et de promotion sociale relevant du ministère de l’Intérieur, de l’Outre-mer, des Collectivités territoriales et de l’immigration. L’objectif de performance est l’insertion professionnelle. En 2010, 75, 2% des volontaires ont quitté ses rangs, à l’issue d’une formation d’un an, avec un contrat de travail. Le reste poursuit actuellement un cursus de formation diplômant de type CAP ou titre V.
La légion étrangère
Autres troupes distinguées, les forces de souveraineté, ou forces militaires interarmées et de la gendarmerie nationale stationnées dans les départements ou collectivités d’Outre-mer. Ces forces comptent 8 300 militaires répartis en trois zones. La zone Pacifique comprend les forces armées de Polynésie française (1 500 militaires), principalement basées à Tahiti, et les forces armées en Nouvelle-Calédonie (1 600 militaires). Lors du défilé, les forces du Pacifique ont été représentées par un détachement de la Marine nationale, le régiment d’infanterie de Marine du Pacifique-Polynésie, le 54è régiment d’artillerie, le 19è RG et un détachement de l’armée de l’air.
Ce très beau défilé des troupes à pied s’est achevé par le passage, toujours très attendu, de la légion étrangère qui encore une fois a défilé sur un pas plus lent que les autres unités de l’armée française (88 pas par minute contre 120). Il a été suivi par les prestations des troupes montées réunissant 241 chevaux, des troupes motorisées (275 véhicules et 82 motos) et pour finir le survol de 30 hélicoptères.
Cette belle journée ensoleillée s’est achevée par une démonstration de force du Service Militaire Adapté qui, sur la place de la Nation, a présenté durant tout l’après-midi son savoir-faire et ses réussites. Les sept corps étaient représentés. Marie-Luce Penchard s’est attardée sur le stand polynésien où elle a été accueillie par Maeva Salmon, Déléguée de la Polynésie française. Ce temps fort a été marqué par plusieurs haka interprétés de manière magistrale par les originaires du Pacifique pour le plus grand plaisir des milliers de Parisiens venus à leur rencontre, indique également la Délégation de la Polynésie française.
d'après ATP

Haka par l’armée française



dimanche 10 juillet 2011

Tahiti et ses îles à l'honneur dans les médias internationaux


La destination Tahiti et ses îles a bénéficié d’une large couverture presse auprès des médias internationaux en juin et juillet. Ces retombées médiatiques sont les résultats de projets initiés par Air Tahiti Nui, Tahiti Tourisme, et les partenaires hôteliers depuis le début de l’année. Parmi ces différents médias, le GIE Tahiti Tourisme cite, dans un communiqué, Marie-Claire France, Fashion Television (Canada), Vanity Fair (Italie), ainsi que plusieurs organes de presse venus couvrir les festivités du Heiva. L'émission Télématin de France 2 prépare ainsi trois reportages sur le Heiva, l'artisanat et la perle de Tahiti, lesquels seront diffusés en septembre et novembre prochains. En 2010, 667 journalistes sont venus réaliser des reportages en Polynésie.
Publié le 9 juillet 2011  dans Tahiti Presse