Henri Hiro, né en 1944 à Moorea, mort en 1990 à Huahine, est un cinéaste, dramaturge, poète et activiste de Polynésie française pour qui la pratique de l’art est au centre de la construction de soi. Estimant vivre dans un pays subordonné à l'Etat colonial, Henri Hiro s'attaque par ses œuvres à la mythologie du progrès et aux bouleversements qu’il implique. Il décrit le parcours, l’évolution et les influences de la pensée artistique et politique d’une génération de Tahitiens et révèle les stratégies et les solutions développées par un homme face aux problématiques soulevées par les expérimentations atomiques. Henri Hiro propose plus que des mots et des images : à travers une attitude vis-à-vis de soi-même, des autres et du monde, il tente de pallier les atteintes à l’identité d’un peuple autochtone et à son environnement.
Henri Hiro évoque le rôle de la jeunesse dans le développement de la culture maohi. Elle doit en effet diffuser les traditions orales par le biais de l'écriture, afin d'enrichir la société polynésienne.
Qu’en sera-t-il ? […]
Ceci est une prière !
Oh, l’amour de mon pays,
dont le flot sans relâche a baigné ma jeunesse
en son âge le plus tendre !
Qu’il oigne encore mon corps tout mortel,
Et vive cet amour !
Vive ! Vive ! Vive encore et toujours !
Qu’il vive et abreuve ma terre natale,
Pour que fleurissent en leur essaim
Les enfants de ce sol,
enfants de mon pays.
(extrait tiré de « Message poétique »)
Oh, l’amour de mon pays,
dont le flot sans relâche a baigné ma jeunesse
en son âge le plus tendre !
Qu’il oigne encore mon corps tout mortel,
Et vive cet amour !
Vive ! Vive ! Vive encore et toujours !
Qu’il vive et abreuve ma terre natale,
Pour que fleurissent en leur essaim
Les enfants de ce sol,
enfants de mon pays.
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