À la fin de la Deuxième Guerre mondiale, avec le retour des combattants polynésiens, les mentalités de la population polynésienne évoluent .Un véritable réveil politique s’opère chez une partie de la population sous l’impulsion déterminante de Pouvanaa a Oopa, homme politique originaire de l’île de Huahine à l’origine du développement d’un véritable nationalisme tahitien. Ayant contribué, à leur niveau, au combat pour la défense des valeurs républicaines, les Établissements français d’Océanie (EFO) acquièrent, en 1946, le statut de « Territoires d’Outre-Mer » (TOM). Tous les habitants deviennent alors des citoyens de la République marquant la fin de la période coloniale.
De par ses différents statuts, dont le dernier remonte à 2004, la Polynésie française bénéficie ainsi d’une très large liberté dans ses choix politiques, économiques et sociaux. Elle bénéficie de symboles politiques fort tels un drapeau et un hymne, "Ia Ora Tahiti Nui", (vive Tahiti Nui !).
Les institutions du territoire comprennent trois structures essentielles : le gouvernement de la Polynésie française, l'assemblée de la Polynésie française et le conseil économique, social et culturel. La Polynésie française est représentée au plan national par 2 députés et 2 sénateurs.
Dans les années 1960, la Polynésie française - et plus particulièrement l’île de Tahiti - rentre de plain-pied dans les circuits mondiaux d’échange par l’ouverture, en 1961, d’un aéroport international. Mais la principale évolution est liée à la mise en place du Centre d’Expérimentation du Pacifique (CEP), à l’instigation du général de Gaulle. Dès 1963 sont installées les infrastructures nécessaires à la mise au point des bombes atomiques sur les atolls de Moruroa et de Fagataufa, situés à environ 1 200 km au Sud-Est de l’île de Tahiti, dans l’archipel des Tuamotu. D’abord atmosphériques, les essais nucléaires seront réalisés, dès 1974, en souterrain avant d’être définitivement arrêtés en 1996.
Dès 1968, le CEP fait travailler plus de 25 000 personnes dont 10 000 Polynésiens. La moitié de la population active polynésienne est alors employée par le ministère de la Défense. Les emplois salariés se développent fortement, notamment dans la fonction publique, et se met en place une économie de services «moderne». Un développement qui se fait au détriment des activités traditionnelles telles l’agriculture et la pêche. Les îles se dépeuplent au profit de l’île de Tahiti. En quelques années, la présence et l’activité générée par le CEP catapulte - littéralement - les polynésiens dans l’économie mondiale et la société de consommation.
En 1977, sous l’impulsion déterminante de l’homme politique Francis Sanford, la Polynésie française acquiert un statut accroissant considérablement les pouvoirs de l’Assemblée territoriale qui bénéficie alors d’une autonomie dite de «gestion». Pour l’époque, cette autonomie représente une démarche pionnière et une innovation institutionnelle majeure au sein de la République. Cette recherche d’une autonomie toujours plus grande est poursuivie, avec vigueur, par Gaston Flosse au cours des décennies 1980 et 1990. La réforme clef du 6 septembre 1984, instituant « l’autonomie interne » de la Polynésie française permet même au Territoire de s’administrer librement.De par ses différents statuts, dont le dernier remonte à 2004, la Polynésie française bénéficie ainsi d’une très large liberté dans ses choix politiques, économiques et sociaux. Elle bénéficie de symboles politiques fort tels un drapeau et un hymne, "Ia Ora Tahiti Nui", (vive Tahiti Nui !).
Les institutions du territoire comprennent trois structures essentielles : le gouvernement de la Polynésie française, l'assemblée de la Polynésie française et le conseil économique, social et culturel. La Polynésie française est représentée au plan national par 2 députés et 2 sénateurs.
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