dimanche 12 décembre 2010

Un timbre aux senteurs de monoï de Tahiti


Le 17 septembre 2008, l'OPT a émis un timbre aux senteurs tiare.
Le Tiare
Tahiti, littéralement, la « fleur de Tahiti ». Elle est la fleur emblème de la Polynésie Française, son parfum en est la signature inoubliable. Ce parfum puissant et suave, rappelle le gardénia, la tubéreuse avec des aspects de fleurs de pommier. Il enivre le voyageur pour toujours dès l’instant où la hei tiare, cette luxuriante couronne de fleurs blanches, se pose sur ses épaules. Plante endémique de Polynésie française, le Tiare Tahiti, Gardenia Taitensis, est un arbuste de la famille des rubiacées. Ses feurs régulières d’un blanc neigeux se détachent par contraste sur le vert profond des feuilles vernissées à bord lisses. Mais le Tiare Tahiti n’est pas seulement une fleur de parfum et de beauté. Elle est l’une des plantes les plus importantes du Ra’au Tahiti, la pharmacopée traditionnelle de la culture Maohi. On la mentionne notamment dans la préparation pour le traitement des migraines, des maux d’oreilles, le soin des plaies eczémas… et dans le fameux Mono’i. En Maohi, Mono’i signife huile parfumée ou huile sacrée. Il est obtenu par macération de plantes médicinales et aromatiques dans de l’huile de noix de coco. Le Tiare Tahiti lui confère son parfum, ses adoucissantes et purifiantes vertus. Traditionnellement, les fleurs fraîches ou sèches sont mélangées à du coco râpé. La préparation repose au soleil et progressivement apparaît à la surface une huile fine et délicate, chargée de parfum et de vertus pour la peau et les cheveux. Le Mono’i peut aussi être obtenu par enfleurage de l’huile raffinée de Coco par des fleurs fraîches de Tiare Tahiti cueillies au stade de bouton. C’est cette dernière technique qui a été retenue pour le Monoï de Tahiti, Appellation d’Origine Contrôlée – cette huile prodigieuse qui fait le tour du monde.

Source OPT


L’Office des Postes et Télécommunications a le plaisir de présenter son septième timbre parfumé  aussi bien que l’ enveloppe !


D’origine indo-birmane, c’est en 1848 que la mangue (vi popa’a) fut introduite en Polynésie et très vite adoptée par la population. Après la banane, la mangue est le fruit tropical le plus produit dans le monde. Aujourd’hui, on recense au moins 300 espèces cultivées. Excellente source de vitamines A et C, elles sont très abondantes du mois de décembre à février. Sur les marchés on rencontre plusieurs variétés : la mangue atoni (fruit très parfumé et fibreux), opureva (fruit violet), tutehau, huehue, painapo, carotte, dont les tailles, goûts et formes sont très différents. Certaines variétés sont consommées vertes par les Polynésiens (en rajoutant du sel et du vinaigre).

L’amande, l’écorce, la résine, les feuilles et la peau du fruit ont de nombreux usages thérapeutiques en médecine traditionnelle. Par contre, il faut savoir que les fleurs du manguier peuvent provoquer des problèmes d’allergies respiratoires et la sève des dermites irritatives.

Quant au bois de couleur clair, il est souvent utilisé en menuiserie.


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