Souvenir du passé
Au milieu de la nuit, au moment où tout le monde dort, ou du moins devrait dormir, on entend quelquefois des bruits insolites du coté de l'entrée du musée de Tahiti situé à la pointe des pêcheurs. De lourds claquements métalliques rompent le silence nocturne comme si des chaines s'entrechoquaient. D'après les anciens, ces sons venus de nulle part, proviendraient de prisonniers attachés par de lourdes chaines qui auraient séjournés dans une geôle située à cette pointe des pêcheurs.
La belle mère revancharde
Les rapports avec les belles-mères sont souvent tendus. Mais dans cette famille du quartier de Titioro à Papeete, ils étaient particulièrement houleux. Aussi, lorsque la belle mère marquisienne, une petite femme de caractère, décède de sa belle mort, la fille et le gendre pensaient enfin pouvoir convoler en toute tranquillité. Mais la belle-mère n’avait pas dit son dernier mot et chaque nuit elle venait perturber l’intimité du couple en déplaçant des meubles ou en fermant bruyamment des portes.
La situation était invivable et n’en pouvant plus, le gendre et un ami se glissent de nuit dans le cimetière à coté du temple de Titioro. Ils commencent par ouvrir la sépulture mais n’y arrivent pas. A chaque tentative, la pelle et la barre à mines qu’ils serraient fortement leur glissent des mains. Enfin en insistant, ils réussissent à ouvrir le cercueil et voient une petite femme encore vivante, les yeux bien ouverts qui déclare d’une voix ferme à son gendre Si tu avais été seul, je t’aurais mangé ». Le gendre pris la barre à mine et lui perça le cœur.
Depuis la maison est calme.
Depuis la maison est calme.
La femme enceinte de Taravao
A la sortie de Taravao, bien cachée dans les collines se trouve une pierre à accoucher dénommée « vahi titohiraa hapu ».
A cet endroit, on entend de temps en temps une femme qui pleure.
Ce jour là, Hiro qui vient de la ville, entend ces pleurs et se lève d'un bond pour secourir cette femme en détresse. Son copain lui fait signe de se rasseoir, de ne pas bouger et d'attendre. « cool, cool, mon pote ! ». Effectivement quelques minutes plus tard, on n'entend plus les gémissements mais des cris de bébé. « Voilà, c'est fini, elle a accouché ! », tu peux bouger maintenant.
On entend également les gémissements de cette femme enceinte dans la vallée de la Vaihiria et dans plusieurs autres lieux de Tahiti.
A cet endroit, on entend de temps en temps une femme qui pleure.
Ce jour là, Hiro qui vient de la ville, entend ces pleurs et se lève d'un bond pour secourir cette femme en détresse. Son copain lui fait signe de se rasseoir, de ne pas bouger et d'attendre. « cool, cool, mon pote ! ». Effectivement quelques minutes plus tard, on n'entend plus les gémissements mais des cris de bébé. « Voilà, c'est fini, elle a accouché ! », tu peux bouger maintenant.
On entend également les gémissements de cette femme enceinte dans la vallée de la Vaihiria et dans plusieurs autres lieux de Tahiti.
Le chien du Tahara'a
Dans la descente du Tahara'a vers Arue, non loin des arbres qui puent (Antidesma bunius), de nombreux accidents ont eu lieu. Ce qui n’est pas vraiment surprenant lorsque l’on voit la vitesse de certains véhicules vétustes qui coupent au plus serré dans les virages en empiétant complètement sur la voie de gauche. Mais certains accidentés ont dit avoir vu un chien géant sortir précipitamment de la rivière et vouloir traverser la route. Pour l’éviter, ils ont donné un grand coup de volant et se sont retrouvés dans le décor.
Les petits hommes du lac Vaihiria
Il y a environ quarante années, une bande de copains originaire des Tuamotu décide d'organiser le dimanche suivant un pique nique au bord du lac bleu de Vaihiria. La montée s'effectue à pieds dans le lit de la rivière, la route n'existant pas encore. L'endroit est magnifique, bordé d'énormes opuhi rouges ou de forêts de bambous. Au bout de trois heures l'unique lac de Tahiti est atteint. Les marcheurs fatigués s'allongent sur l'herbe et s'endorment au bord du lac. Dans un demi-sommeil, l'un des randonneurs sent quelque chose lui chatouiller le pied. Il secoue la jambe pour chasser l'insecte qui vient l'importuner et se rendort paisiblement. Mais quelques temps plus tard, il est réveillé de nouveau par des chatouilles sur sa jambe. Il ouvre péniblement un œil et voit unvarua, un tout petit bonhomme de 15 centimètres tout au plus, avec une tête deux bras et deux jambes. Il cherche à l'attraper, mais celui ci s'enfuit et va s'engouffrer entre deux pierres. Un rêve ? Et bien non !
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