Village de Papetoai
Ancien village de la reine Pomare IV, on y trouve de vieilles demeures en bois style colonial (fare vanira, fare metua), un temple octogonal reconstruit en 1887 à l’emplacement d’un ancien temple octogonal en pierres qui fut le premier des îles de la Société et avait été bâti à l’emplacement du grand marae Taputapuatea dédié au dieu Oro, fils de Taaroa, l’être suprême.
Papeto'ai (rivière droite), s'appelait autrefois Fa'ato'ai (vallée droite), demeure légendaire d'une grande pieuvre, fe'e. Les anciennes limites de Papetoai s'étendaient de Te-ahu-o-te'a'e jusqu'à Afa'a-tetea (source fantôme pâle). La montagne s'appelait Tera'i-maoa, (ciel clair), et cette zone était considérée comme la limite extérieure du poisson légendaire venu de Hava'ii (île de Raiatea), créant les îles de Tahiti et Aimeo. Le site du village de Papetoai bénéficie de la belle vallée de Tevahimaua, dominée par les monts Parata (517 m) et Matotea (714 m). Dans la rivière de Tevahimaua, on peut voir encore des anguilles à oreilles.
Le rôle historique de Papetoai est très important. C'était le lieu de résidence de la famille royale des Pomare, devenu le chef-lieu administratif jusqu'au début du XXe siècle. C'était le premier district de Aimeo à l'occasion des fêtes annuelles données par le roi Pomare II et le lieu de naissance de la fututre reine Pomare IV. Plus tard, deux évènements importants eurent lieu à Papetoai : en 1842, l'acceptation du Protectorat français par la reine Pomare IV et, en 1847, son entrevue décisive avec le gouverneur Bruat dans le temple.
Papetoai fut également, aux temps des premiers missionnaires, le premier lieu de plantations de coton des Européens, alimentant notamment une fabrique de tissages et de cordages, tentative qui ne dura guère.
Village de Afareaitu
A-fare-aitu (de la maison des dieux) s'appelait autrefois Fare-arii (maison royale). Elle constituait la partie supérieure du corps du poisson légendaire, à l'origine de la création de l'île. Ses limites s'étendaient de Matau-varu jusqu'à Manimo (poli), avec la montagne A-ra'au (des bois).
Aux temps des premières missions, Afareaitu fut avec Papetoai, le district le plus peuplé de l'île. La London Missionary Society y installa une imprimerie en 1817 et l'Académie des Mers du Sud pour l'instruction des enfants de missionnaires en 1821. Le jeune roi Pomare III fréquenta cette institution jusqu'à sa mort prématurée en 1827.
Ce gros village, dans un décor fleuri, est situé dans un hémicycle de falaises que dominent le mont Tohivea (1 207 m), le plus haut sommet de l'île, et le mont Mou'aputa.
Aux temps des premières missions, Afareaitu fut avec Papetoai, le district le plus peuplé de l'île. La London Missionary Society y installa une imprimerie en 1817 et l'Académie des Mers du Sud pour l'instruction des enfants de missionnaires en 1821. Le jeune roi Pomare III fréquenta cette institution jusqu'à sa mort prématurée en 1827.
Ce gros village, dans un décor fleuri, est situé dans un hémicycle de falaises que dominent le mont Tohivea (1 207 m), le plus haut sommet de l'île, et le mont Mou'aputa.
Village de Atiha
Selon les anciens, le petit district de Oio (balancier de pirogue), marque le bout de la tête du poisson légendaire, tandis que Ati-maha (aujourd'hui Atiha), au sud, forme sa nageoire. Au-delà, l'autre limite du district, dominé par la montagne Hohoi'i-ra'i (revenant du ciel), se trouve à Paroa (long mur).
Atiha était le lieu de résidence du chef Mahine, rival de Metua'aro, que James Cook prit pour le roi de l'île en 1777.
Le village de Atiha, hameau de pêcheurs situé près de la pointe sud de Tuarea, dispose toujours d'une très belle vue sur les montagnes environnantes. Les sommets du Moua roa (880 m) et du mont Tohivea (1 207 m) voisinent avec les monts Ahutao (480 m), Atiati, "encerclé", (742 m) et Putuputura'a (540 m). Le spot de surf dans la passe Avarapa de Atiha est très prisé pour ses belles vagues de la houle du sud.
Village de Haapiti
Haapiti est le nom du vent qui souffle du nord-ouest. Certains des plus beaux paysages de Moorea peuvent être admirés ici. Le Mou'a Roa (880m), le Tohivea (1.207m) Haapiti est séparé de Papetoai-Opunohu par une basse crête sur la barrière montagneuse du centre de l’île, où se trouve un col qui relie les deux parties de l'île. La rade à l'extérieur s'appelle Te-ava-iti (la petite passe) ou Te-ava-motu, qu'on appelle familièrement la passe Avamotu aujourd'hui. Les passes de Avamotu et Matauvau sont toutes les deux aux large de la région appelée Haapiti. Les limites anciennes situaient Ha'apiti entre Rua-rei-to et Oio au sud-ouest. Oio marque le bout de la tête du poisson légendaire qui vint de Raiatea (L'Ile Sacrée de Havai'i) pour se transformer en les îles de Tahiti et de Moorea. La montagne qui domine Haapiti appartenait à la puissante famille des Marama alliée aux Pomare.
La maison à étage côté mer dans le village de Haapiti était avant un hôtel où les gens passaient la nuit quand il fallait trois jours en voiture attelée pour faire le tour de l'île. Tubb's Pub s'appelait avant Bar Tapera. C'est le plus vieux bar de Moorea.
Village de Maatea
Maatea (fronde blanche). C'est un gros village très groupé aux maisons pimpantes et fleuries avec de belles cocoteraies. Ce village était autrefois connu pour ses plantations de café. Les jardins d'aujourd'hui comportent encore de nombreux arbres fruitiers et de superbes plantes ornementales et florales : manguiers imposants, avocatiers, pamplemoussiers, frangipaniers, crotons, auti, oiseaux de paradis ou héliconia.
En face du temple, à droite, une piste remonte la vallée de Toto durant 5 km environ. On peut, par ce chemin, accéder à l'ancien cratère au pied du mont Tohivea.
Selon la légende de la formation de Moorea à partir d'un poisson magique venu de l'île sacrée d'Havai'i, Maatea et Haumi forment la partie haute du corps du poisson. Maatea s'étendait de Paroa (Long Fort) jusqu'à Te-rua-upo-o (Puits de têtes) et la montagne qui domine s'appelait Te-mou'a-iti-o-r'o (la petite montagne de gloire).
De Te-rua-upo-o à Matau-varu (Huit Hameçons) s'étend Haumi au sud-est. La montagne qui domine s'apelait Pu'u-tapairu (Le Pic de la Vierge qui Attend).
En face du temple, à droite, une piste remonte la vallée de Toto durant 5 km environ. On peut, par ce chemin, accéder à l'ancien cratère au pied du mont Tohivea.
Selon la légende de la formation de Moorea à partir d'un poisson magique venu de l'île sacrée d'Havai'i, Maatea et Haumi forment la partie haute du corps du poisson. Maatea s'étendait de Paroa (Long Fort) jusqu'à Te-rua-upo-o (Puits de têtes) et la montagne qui domine s'appelait Te-mou'a-iti-o-r'o (la petite montagne de gloire).
De Te-rua-upo-o à Matau-varu (Huit Hameçons) s'étend Haumi au sud-est. La montagne qui domine s'apelait Pu'u-tapairu (Le Pic de la Vierge qui Attend).
Village de Maharepa
Maharepa veut dire "Quatre Côtés". On appelle ainsi ce village à cause de la forme des montagnes escarpées qui encadre cette zone. La montagne qui domine Maharepa s'appelle le mont Te'a-ra'i (Flèche dans le ciel) qui culmine à 770 m.
Au Km 4, commence une route qui va vers la Vallée d'Orao jusqu'au pied des montagnes Fairurani et Tearai. Des chambres funéraires contenant les squelettes d'anciens Tahitiens ont été découvertes dans certaines des grottes du haut des montagnes; d'anciens pétroglyphes y ont également été retrouvés.
Ici se trouve l'entrée de la Baie de Pao Pao - ou Baie de Cook par la passe de Teavaroa (long passage).
Les limites de Maharepa s'étendaient de Rua-neneva jusqu'à Te'auapua'a. Le port s'appelait Iri-honu (Carapace de tortue) et la rivière s'appelait Pape 'ahi (eau de coquillage). Le marae était celui de Ahu'are (mur de vagues).
Village de Pihaena
D'après Teuira Henry dans "Tahiti aux Temps Anciens", Pihaena voudrait dire "Chambre Expéditive". Ses habitants disent aujourd'hui que le nom vient d'un guerrier tahitien qui visita l'endroit et mangea un peu trop des délicieux eina'a (petits oursins) qu'on trouvait alors dans le lagon à l'embouchure de la rivière. Le guerrier trop gourmand vomit (pihae) son trop plein de eina'a, d'où le nom de "Pihaena".
Le récif de corail s'étend jusqu'à la plage et protège une rade à l'entrée peu profonde où seuls les petits voiliers et les pirogues peuvent pénétrer. Le ponton situé au PK 12,5 servait auparavant de quai de chargement pour les goélettes marchandes qui venaient à Tahiti ramasser le coprah. Ces goélettes apportaient également des marchandises à Moorea comme le font aujourd'hui les gros ferry-boats. Les jours de passage d'une goélette à Moorea, on envoyait un jeune garçon sur le ponton agiter un pareu au bout d'une tige de bambou pour signaler au capitaine de venir ramasser le coprah prêt à être embarqué.
Pendant la guerre de Sécession américaine des années 1860, presque toute la vallée de Pihaena devint une plantation de coton. On utilisa la main d'oeuvre locale, mais la plupart des travailleurs des champs de coton venaient de Canton en Chine et sont les ancêtres des Chinois qui habitent l'île aujourd'hui. La terre de la vallée est de nos jours utilisée principalement pour la culture de l'ananas.
Village de Teavaro
Le nom Teavaro, vient de l'arbuste Avaro (Premna tahitensis) de famille des Verbenacées. L'Avaro est reconnaissable à ses feuilles ovales et, surtout, à ses minuscules fleurs blanches, regroupées à l'extrémité des branches, qui donnent de petites boules vertes.
L' Avaro, jadis, jouait un rôle important dans l'ancienne religion Polynésienne puisqu'il n'était pas moins que l'emblème du Dieu.
Les anciennes limites de ce district dominé par la montagne Ou-tu-ana (tourne dans la caverne pour se lever), se situaient entre Faramo'o et To'a-ura (rocher rouge) au nord-est. Le nom To'a-ura est devenu To'a-tea lorsque le mot "ura" est devenu tapu, "sacré", après son adoption par la famille royale.
L'ancien marae de Teavaro du grand chef Marama s'appelait Pae-tou (du côté du tou, cordia subcorta).
L' Avaro, jadis, jouait un rôle important dans l'ancienne religion Polynésienne puisqu'il n'était pas moins que l'emblème du Dieu.
Les anciennes limites de ce district dominé par la montagne Ou-tu-ana (tourne dans la caverne pour se lever), se situaient entre Faramo'o et To'a-ura (rocher rouge) au nord-est. Le nom To'a-ura est devenu To'a-tea lorsque le mot "ura" est devenu tapu, "sacré", après son adoption par la famille royale.
L'ancien marae de Teavaro du grand chef Marama s'appelait Pae-tou (du côté du tou, cordia subcorta).
Village de Temae
L'ancien village du motu Temae, ancien îlot rattaché à la terre ferme, était connu pour ses fameux danseurs faisant partie de la troupe de la famille royale installée à Papetoai. Dans les années 50, au tout début de l'histoire touristique de Moorea quand l'Hôtel Aimeo et l'hôtel Bali Hai étaient les seuls hôtels sur cette partie de l’ile, leur clients allaient visiter le Village de Temae pour voir les spectacles de danse au lieu de faire venir les danseurs et musiciens dans les hôtels. Ces touristes avaient la chance de grimper sur un truck accompagnés par le son des guitares et des ukulele. On les emmenait à Temae où ils étaient accueillis par tout le village. Assis sur de longs bancs de bois, ils regardaient le spectacle à la lueur des torches "tiki" comme l'avait décrit Herman Melville dans son livre Omoo.
Village de Tiaia
Dans le langage de la Polynésie ancienne, Tiaia signifiait "En contact";
Deux jolies maisons de style colonial, côté montagne, marquent l'entrée du village de Tiaia en venant de Temae. Des tombes se trouvent dans le jardin près de la maison rose, car avant la création de cimetières publics à Moorea, il était coutume d'enterrer les êtres chers juste à côté de la maison familiale de sorte que leurs tombes soient toujours bien entretenues.
Tout le long de Tiaia, de magnifiques paysages marins sont facilement visibles depuis la route. Plusieurs flamboyants (Poinciana Royal) fleurissent à partir de décembre et pendant plusieurs mois les bords de la route sont décorés par les fleurs écarlates et dorées de ces arbres.
Tiaia forme l'extrémité occidentale de Temae et le marae qui s'y trouve s'appelait également Tiaia. Le Grand Chef s'appelait Ta'aroa-ari'i (Le Roi Ta'aroa)
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